S’avancer lentement et se laisser envoûter par le charme de l’ombre et de la lumière qui jouent ensemble sur les marches du puits à degré. Tomber sous le charme de ces pierres plusieurs fois millénaires jusqu’à perdre la notion du temps et de l’espace.

S’imaginer un temps, allant puiser l’eau au fond du puits avec les femmes du village d’Abhaneri. Descendre l’escalier, entouré d’une foule inimaginable et le remonter sans jamais se croiser grâce à l’ingéniosité de l’architecte.

Rester là, tout simplement durant quelques minutes, à savourer le soleil qui vient frôler délicatement votre visage et contempler les dessins réguliers des escaliers.

Se délecter ensuite de l’ombre à l’intérieur des nombreuses galeries.

Faire halte là, demeurer bien présent, admirer la symétrie des douze niveaux de double volées d’escaliers. Apprécier le temps qui passe et qui laisse une trace harmonieuse pour les siècles à venir.

S’étonner de voir un pigeon se poser juste au milieu de la terrasse hésitant à pénétrer plus avant dans les galeries.

Rejoindre le temple, juste à côté du puits. Y croiser un Brahman entrain de méditer et savourer le calme autour de soi et au fond de soi.

Être ramené à la vie avec l’arrivée d’une joyeuse troupe de femmes et se laisser embarquer, en toute simplicité, dans une folle danse au rythme des tambourins.

Tourner, danser, virevolter avec les femmes aux saris chatoyants, tout en s’imprégnant de l’odeur de l’encens. Réaliser qu’il est bon d’appartenir à cette humanité et commencer cette nouvelle journée sous le signe de la paix et de la joie.

Pour retrouver le post précédent de la série « Un jour, un ailleurs » : https://nathjy.travel.blog/2020/11/03/plonger-dans-le-bleu-souiri/

N’hésitez pas à laisser un commentaire, à faire part de vos émotions, de vos attentes aussi…

Par Nathalie