Un jour, un ailleurs n° 28

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Prendre le bus de la ligne 728 depuis le petit village de Badesi en direction de Santa Teresa de Gallura. Longer la côte et être béat, tout au long du trajet, en s’étonnant du nombre de petites criques. Arriver une heure plus tard dans la cité médiévale de Castelsardo. A peine débarqués sur la place du village, être saisi, sous un soleil éblouissant, par la vue en contrebas sur le port de pêche.

Emprunter le dédale de rues plus ou moins ombragées qui, depuis la falaise, vous offre une vue époustouflante sur la rade du Porto Frigianu.

Admirer les figuiers de Barbarie qui se détachent au premier plan sur le fond bleu de la Méditerranée.

Contempler la petite Torre di Frigianu qui monte le guet à l’entrée du port, depuis des siècles.

Grimper et se perdre dans les ruelles de la ville haute. Déboucher sur le haut du promontoire et s’adonner enfin au plaisir de la contemplation. Les sièges bleus sont dressés pour le spectacle en parfaite harmonie avec la mer d’un bleu outremer.

Se laisser aller à la rêverie en apercevant un voilier qui passe juste entre la terrasse moderne et le campanile du début du XIVéme, comme un trait d’union entre la modernité et le passé.

Être saisi par la beauté de ce clocher, recouvert de tuiles majoliques colorées, émergeant des toits de tuiles traditionnelles . Il est midi au clocher qui se profile comme un phare sur le bleu marine à perte de vue.

Flâner un peu sur les remparts de la forteresse puis, allongés dans les jardins du Castello dei Doria, savourer la caresse du soleil. Se laisser aller à une petite sieste.

S’extasier face à l’immensité de bleu du ciel et de la mer.

Être émerveillé par les contreforts des fortifications du XIIème siècle qui résistent délicieusement au temps.

Être complètement ébloui devant les déclinaisons infinies de tons de bleus, du turquoise au marine foncé en passant le bleu azur et le bleu smalt. Il y en a pour tous les goûts.

En fin d’après-midi, rejoindre tranquillement le petit port de pêche.

Tailler une bavette avec quelques pêcheurs et apprécier la vue sur la citadelle perchée. S’enthousiasmer pour la petite cité médiévale, qui dans un camaïeu de tons ocres, s’accroche au rocher de la forteresse.

Se redire que, décidément, ce monde est rempli de belles surprises et qu’il est plein d’Esperanza !

Par Nathalie

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