« Un jour, une découverte » : voyage à la découverte des petits trésors du quartier et au-delà pour ensoleiller 2021… Une balade enchantée ! J-13

Commencer par un tour du côté du boulevard Saint Jacques pour admirer la perspective offerte par la contre-allée boisée qui remonte jusqu’à devenir le boulevard Blanqui.

Rejoindre et enfourcher nos byclos stationnés au bas de la rue d’Alésia.

Remonter, alors que la nuit tombe, jusqu’à la place des droits de l’enfant,

Puis se perdre au hasard des rues Bezout, Hallé, du Couëdic, Sophie Germain… pérégrination cycliste qui nous permet d’admirer les petits trésors du Quatorzième et leurs pavés mouillés. S’extasier pour ces petits coins de tranquillité au détour des rues plus passantes.

Un coup de pédale jusqu’à la rue Gassendi, pour apprécier les attentions des commerçants cherchant à insuffler la magie de Noël pour mettre de la vie dans les rues froides et obscures.

Décider de rejoindre les quais de Seine par le boulevard Saint Michel, passer devant le Panthéon.

Donner un coup de frein pour faire les gourmands devant la vitrine d’un confiseur et repartir en se léchant les babines.

Nouveau coup de frein pour trinquer avec une bande de nounours en goguette.

S’apitoyer pour un ourson isolé dans la devanture. A-t-il pris froid, ou bien trop trinqué ?

S’amuser d’un couple d’ours qui devisent ensemble, attablés dans une brasserie près du jardin du Luxembourg.

Descendre le boulevard Saint Michel en roue libre et s’exclamer devant les librairies illuminées.

Face à la débauche de couleurs flashies, s’imaginer un instant en train de fêter Diwali au Kérala ou au Radjasthan.

Atteindre enfin les quais de Seine, mettre pied à terre sur le pont Saint Michel et sentir battre le cœur de la Capitale.

Se recueillir un instant face à la stèle en mémoire des victimes du 17 octobre 1961.

Accueillir la lumière qui jaillit de ces profils… et se dire « plus jamais ça » !

Découvrir la Dame aux deux tours.

S’étonner soudain de voir passer une grue entre les tours de la célèbre cathédrale.

Le temps d’un éclair apercevoir furtivement une promeneuse en contrebas du quai Saint Michel.

Du haut du Pont d’Arcole, s’étonner d’une péniche prise de zig-zag.

Après avoir réenfourché nos engins, se laisser emporter par la féerie du parvis de l’Hôtel de ville.

Et comme promis, passer une partie de la soirée à compter les étoiles.

Ébahis…

… bouches bées sous les luminaires…

…emportés par la magie…

… estomaqués par les flocons de lumière blanche qui descendent sur le bleu nuit de la façade…

… subjugués par ces lumières qui rehaussent la magnificence du bâtiment…

… babas comme des gosses…

… éberlués tous les deux, et en même temps apaisés, songeurs, rêveurs et en attente d’un monde meilleur…

Par Nathalie et Jean-Yves