En quête de couleur dans le Quatorzième pour chasser la grisaille

« Un jour, une découverte » : encore en balade dans le quartier et au-delà pour ensoleiller 2021… Un petit coin de quartier J-10

Par une de ces soirées pluvieuses où Paris a revêtu son manteau gris, s’aventurer à la recherche de couleurs vives dans le quartier Daguerre. Faire une première étape chez le fromager à l’entrée de la rue Daguerre. L’étalage extérieur de couleur orangée procure immédiatement un effet positif.

Arpenter la petite rue commerçante en tournant la tête deci-dela. De l’autre côté de la rue, et découvrir les étals de la maison Perret dans des tons tout aussi chatoyants.

S’avancer un peu plus loin dans la rue et rejoindre la partie réservée aux marchands de fruits et de primeurs. Ici les couleur sont garanties ! Elles permettent de nous faire oublier en quelques minutes qu’il pleut sur Paris et que le temps est tout gris.

Se laisser emporter dans une fantasmagorie de jolis coloris. Une belle gamme allant du violet à l’orangé en passant par une belle déclinaison de rouges et de verts.

Admirer la petite touche de déco réalisée grâce à un bouquet de litchis. Il attire à lui seul tous les regards des passants. Posé là tout simplement , il semble unique !

Constater qu’il y a une nouvelle vitrine au coin de la rue de Grancey. L’intérieur est bien agencé et vaut le coup d’œil, les saveurs aussi…

L’Astrée, proposée aujourd’hui, semble bien alléchante avec sa crème fouettée et ses noix de macadamia !

Se gorger de vitamines C rien qu’en admirant les présentoirs.

Être surpris, soudain, de croiser un petit veau couvert d’un chapeau asiatique à l’entrée de chez Monsieur le boucher.

Croiser de la vie, croiser des gens, saisir tout ce feu d’artifice de couleurs.

Opérer en quelques pas une traversée de l’Europe du Sud, depuis la Grèce, à côté du bistrot Daguerre…

…jusqu’à l’Italie, avec la maison de la Pâte !

Saisir quelques instants gourmets devant la devanture de chez Thevenin…

…ou devant celle du célèbre glacier italien Amorino…

Apprécier à nouveau les belles pyramides d’oranges, de raisin…

S’extasier sur la texture et les teintes variées des coques de litchis.

Tout comme de nombreux promeneurs du soir, être ébahis devant les Merveilleux, exquis et moelleux, de chez Fred.

Encore peu plus loin dans le rue, rêver des cadeaux à faire, en s’arrêtant devant la façade de chez Mint et Lilies.

Pénétrer chez l’Autre Thé pour ravitailler toute la famille, en thés parfumés, pour cette fin d’année. Trouver le « rêve d’été » qui sera parfait en cette saison pour chasser la grisaille.

Emprunter la rue Gassendi et déboucher sur la place Gilbert Perroy, face au manège qui brille de mille feux…

…qui tourne, tourne, tourne ici depuis mille ans maintenant et emporte avec lui les souvenirs de l’enfance.

Prendre le temps de regarder le camion de pompiers d’un autre temps…

…et d’admirer l’ancien bus qui se dirige depuis des années vers la Porte d’Orléans.

Emprunter en face la petite rue des Plantes. Considérer la devanture du Saut du Crapaud. Vérifier qu’il n’y a aucun crapaud avant de prendre le passage piéton et se dire que cette touche de bleu vif est vraiment bienvenue au milieu de la rue.

Presser le pas pour rejoindre la librairie du Livre Écarlate. Seule note de couleur et de vie dans la rue du Moulin vert.

Se réjouir de la trouver encore ouverte. Tressaillir de joie à l’idée des trouvailles que l’on va faire à l’intérieur.

Entrer dans la boutique et en un instant, ne plus savoir où donner de la tête. Avoir envie de se perdre entre les lignes et d’avoir déjà tout lu. Être happé par mille nouveautés.

Être fasciné par l’organisation et l’attention déployées, par Philippe et son inséparable collègue Frédérique (et par les autres dont on ne connaît pas les prénoms), pour contenter tous les dévoreurs de livres en quête de nouvelles émotions. Dénicher la perle rare, débusquer l’histoire inespérée, repartir les bras chargés de bonheur à venir et à partager.

Repartir par le square de l’Aspirant Dunant, prendre la rue Brezin pour s’apercevoir que Désiré est fermé le lundi. Se dire que l’on reviendra dès demain pour acheter quelques marrons glacés qui réjouiront les petits et les grands.

Passer une dernière fois ce soir devant l’entrée du métro Mouton Duvernet. Se dire en voyant les parisiens pressés qui s’engouffrent dans la bouche de métro, qu’il est l’heure de rentrer au chaud !

Par Nathalie

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Avatar de Daphné Daphné dit :

    Je vois que nous avons les mêmes promenades – nous aurions pu nous croiser hier 😉 – et les mêmes faiblesses en matière de pâtisseries…! Sans parler du petit autobus du manège qui me fait totalement craquer depuis toutes ces années ! Merci pour cet belles images et ces souvenirs Nathalie ! De la pluie…? Quelle pluie…?

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