
Quelques minutes à peine après être descendus du train, se faufiler dans une des rues face à la gare. Au numéro 18 s’engouffrer sous un porche, grimper les cinq étages, arriver dans l’appartement et découvrir la ville par dessus ses toits depuis les hauteurs de la terrasse ensoleillée.

Au premier plan, apercevoir un dôme qui émerge des toitures environnantes.

Imaginer qu’il s’agit sans aucun doute de l’amphithéâtre St Côme bati en 1757 et qui abrita le collège de chirurgie.

Tomber immédiatement sous le charme des tuiles rondes de la vieille ville, qui se décline dans un camaïeu de tons ocres.

Essayer de trouver de nouveaux repères et distinguer les bâtiments qui émergent à l’horizon.

Apercevoir les arrondis de la Tour de la Babote, cette tour du XIVéme rappelant à tout un chacun les remparts d’alors.

S’émerveiller de la magie des reflets sur le quartier historique.

Imaginer les anciens remparts qui protégeaient alors la cité Montpelliéraine et la vie en ces temps anciens.

S’extasier devant les enchevêtrements de toitures et d’antennes. Imaginer la vie qui fourmille en contrebas.

Distinguer de nouveaux édifices au coeur de ce que l’on appelle ici l’écusson.

Admirer au loin les deux opéras qui brillent de mille feux dans les reflets du soleil.

Sans vraiment savoir, imaginer que la célèbre Place de la Comédie doit se situer dans le secteur.

Repérer l’église Sainte-Anne et son majestueux clocher de pierre, qui résonne des sons des instruments du conservatoire et des passants qui viennent admirer les expositions qui s’y tiennent.

Se pencher un peu et admirer la vie autour de soi.

S’étonner de la variété de puits de lumière et petits havres de paix à la recherche de l’ombre ou de la lumière

Ils jaillissent au beau milieu des toits et en rompent la monotonie.

S’amuser de l’ingéniosité des hommes pour apporter la lumière dans les escaliers les plus sombres.

Chercher à comprendre l’agencement de la cité et à découvrir ses différents types d’architecture.

Essayer en vain de compter ses cheminées.

Imaginer la balade qui mènera dès demain jusqu’à l’Arc de Triomphe du Pérou.

Se déplacer sur l’autre terrasse et apercevoir un immeuble moderne en escalier. Se délecter de la luminosité ambiante.

Distinguer quelques habitants qui prennent le frais depuis une autre terrasse.

Être étonné des nouvelles architectures …

… et se demander ce que sera la ville de demain.

Se laisser toucher par de vieux puits de lumière qui font la nique à la modernité.

Déceler maintenant les lieux stratégiques car ils sont illuminés dans la nuit qui point.

Être ébloui par la ville qui se part de ses illuminations.

S’amuser des différentes sortes de cheminées qui défient la ville en voulant toucher le ciel.

Tirer son chapeau face au coucher du soleil, au beau milieu d’une nuée de puits de lumière et d’antennes, tout en étant bercé par le cri des mouettes. Se dire que demain sera une belle journée riches en découvertes au cœur de la cité.
Par Nathalie
Chère Nathalie, même si c’est Montpellier (lol !), cette promenade sur les toits est bien agréable : merci beaucoup 🙂
A l’occasion, peux-tu m’envoyer sur ma page fb la photo de cette drôle de petite cheminée que tu nous fais découvrir à la fin de cette balade ?….
Bons baisers et toujours plus loin.
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Merci de nous faire voyager avec toi
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Belle balade !
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