Le magicien des perles fait scintiller le Petit Palais

Sur les bons conseils de notre ami Aymeric, par un bel après-midi d’octobre, nous optons pour une visite de l’exposition de Jean-Michel Othoniel.

Tout en faisant la queue devant le Petit Palais, nous plongeons déjà dans la rivière bleue et profitons de la magie qui se dégage.

Nous voici transportés par le camaïeu de bleus, par la forme et par la matière.

Les escaliers qui conduisent à l’intérieur du Palais sont tapissés de petits lingots dans une gamme de tons bleus. La cascade vient irriguer la ville asséchée.

Sous le soleil de cette belle journée, les mille éclats et reflets qui émanent des briques se jouent de nos regards et nous fascinent encore et encore. Tous les visiteurs restent un instant ébahis devant l’ouvrage, comme baignés dans une rivière de bleus intenses.

Pénétrant dans le grand hall, nous sommes saisis par le jeu de l’ombre qui contraste avec celui de la lumière si éclatante à l’extérieur. Les uns se dirigent vers les peintures, tandis que d’autres s’orientent vers les sculptures et qu’un autre encore part à la découverte de la vaisselle des temps anciens.

On reste dans les tons bleus…

On s’extasie devant la finesse des détails.

On s’imagine un instant dégustant un darjeeling ou un oolong servi dans ce service délicat.

Devinant quelques belles toiles dans la pièce sur la gauche, nous tombons en arrêt l’un et l’autre face au tableau monumental de Léon Lhermitte.

L’œuvre représentant les Halles a fait sensation au salon de 1895, pas étonnant.

Il faut dire que l’artiste, malgré l’envergure de la toile, n’a pas lésiné sur les détails…

Juste un peu plus loin, le tableau « Porteurs de farine » de Louis Carrier-Belleuse nous impressionne également par son réalisme.

En quelques secondes, nous voici plongés dans le tableau au cœur d’une autre époque.

Sortant de la grande salle, nous découvrons, sous la rotonde Carpeaux, les premières œuvres de J-M Othoniel.

Les 528 perles de verre de Murano ornent le plafond sous lequel nous nous arrêtons un instant éblouis. La Couronne de la Nuit créée par les maîtres verriers de la célèbre petite île de Murano illumine la pièce.

Le lustre scintille de tous côtés, apportant une touche de féérie incontestable et nous emportant chacun dans une douce rêverie.

Il fait beau. Dirigeons-nous maintenant vers le petit jardin de charme.

Allons parcourir la célèbre galerie.

Les perles de métal sont déposées sur des miroirs tout le long de la galerie.

Nous sommes emportés par les milles scintillements et reflets apportés par les nœuds de boules métalliques magiques.

Rejoignant le cercle du petit jardin, nous apercevons les bassins tous décorés de fleurs magiques qui se reflètent elles-mêmes dans le eaux aux tons verts.

Émergeant de cet univers féérique, nous nous retrouvons face au tableau « Libellule », une œuvre de Répine.

Deux jeunes femmes se filment et postent des selfies sous le regard de la Libellule.

Danseuses d’un jour ou de toujours…Futures cinéastes ou photographes à l’affût de la lumière…, Narcisses d’aujourd’hui ou artistes de demain ?

Quant à nous, il est sûr que nous reviendrons ici avant le mois de janvier pour contempler les tableaux de Répine mais voici qu’il est temps d’aller prendre le soleil sur les quais de Seine.

Par Nathalie

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Avatar de jocelynmeurice jocelynmeurice dit :

    Ma chère Nathalie, je ne sais pas ce qui s’est passé mais désormais je ne peux lire que ton texte et je ne vois plus les photos… C’est très très frustrant comme tu peux le comprendre ! Hier je suis allé à la Fondation Cartier voir les tableaux de Damien Hirst : les Cerisiers en fleurs et je pense que ça te plaira. Une des oeuvres m’a d’ailleurs fait penser à Othoniel 😉 Je ne désespère toujours pas de te revoir prochainement. Dis moi ! Bons baisers à vous deux et toujours plus loin.

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