Aujourd’hui, nous quittons la côte et ses délicieux reflets turquoises pour nous aventurer à l’intérieur de la petite île Maurice. Il est temps de vous faire profiter de la majestuosité des paysages.

A peine avons-nous gravi quelques dizaines de mètres, qu’à nos pieds un arbre du voyageur déploie ses palmes, et que nos regards peuvent se perdent dans l’immensité de l’horizon.

Nous nous imaginons alors égarés dans la savane.

D’un peu plus haut sur le sentier de notre pérégrination, nous découvrons une maison isolée dans un splendide écrin de verdure. Qui n’aurait envie de s’y installer quelques temps pour profiter de la nature environnante ?

Sur les conseils de Grégoire et Amandine, nous poussons un peu plus loin et arrivons à George View Point. Nous avons le souffle coupé par la vue et nos yeux ne cessent de fureter de tous côtés pour ne pas perdre une once de ce paysage époustouflant.

Un saisissant camaïeu de verts s’offre à nous, plutôt dans les teintes foncées, et notre regard se laisse surprendre par de petites touches de verts tendres disséminées ici ou là dans le paysage.

Ici nous n’éprouvons aucun doute sur la beauté et la richesse de notre planète.

Scrutant l’horizon un peu plus en détail, c’est un vrai bonheur d’apercevoir une cascade qui surgit au milieu de la verdure sauvage.

Nous laissons nos regards se promener au gré des formes, ou sautiller d’une petite tâche de couleur à une autre.

Quelques flamboyants encore en fleurs, au premier plan, une cascade dévalant la montagne au second.

Laissons nous happer par cette cascade jusqu’à nous laisser emporter par la magie de cette eau qui jaillit de la montagne.

Puis revenons une fois encore aux sublimes déclinaisons de teintes vertes à perte de vue. L’île Maurice ou un petit poumon vert au milieu de l’océan indien.

Plus au loin, laissons nos regards errer sur l’horizon volcanique et sauvage.

Ici nous nous arrêtons encore sur un arbre du voyageur dont la forme en éventail le fait se détacher sur le fond des arbres aux lignes horizontales au premier plan, et verticales plus loin.

Là, la petite route de montagne sur laquelle nous sommes passés il y a quelques minutes.

Nous nous extasions sur la densité de la forêt.

Nous admirons la diversité de la nature.

Poursuivant encore un peu plus loin, nous découvrons, au milieu de la verdure ambiante, les couleurs ocres des terres volcaniques de 7 couleurs dont nous avons parlé dans un précédent article. Maurice et ses paysages nous réservent chaque jour de nouvelles surprises.

Il suffit d’une heure ou parfois même de quelques minutes pour que le temps change. Le ciel bleu révèle alors de nouvelles nuances de couleurs et, sous ce nouveau prisme, l’infinie beauté de la nature mauricienne.

Et comme l’île n’est pas très grande, l’océan n’est jamais très loin et les verts rejoignent alors le bleus du ciel et de la mer.

Par Nathalie et Jean-Yves