Atterir à quelques kms d’Essaouira, quitter la folie du monde occidental, monter dans un grand taxi bleu Mogador et…

…arriver à Ouassane, petit village sur la côte atlantique du Maroc. Il suffit de ces 15 petits kilomètres pour donner au temps un nouveau cours et pour enclencher la fonction « prendre la vie comme elle vient ».

Prendre la vie comme elle vient, c’est se placer en observateur du monde, un peu comme ces mouettes postées sur les dunes qui scrutent l’océan en attendant le retour des pêcheurs.

Prendre la vie comme elle vient, c’est se poser à la Surf house de Ouassane et admirer les reflets du soleil, au soir tombant, sur les façades des maisons environnantes.

Prendre la vie comme elle vient, c’est se mettre au rythme de la nature et s’amuser des vaches qui se promènent dans le village…

… ou d’un ânon qui tète sa mère au coin d’une maison…

… ou encore du chamelier qui passe chaque matin sur la petite route, le plus souvent en pleine conversation sur son téléphone portable…

Prendre la vie comme elle vient, c’est ne plus s’étonner de rencontrer des ânes lors de chaque randonnée…

… ou au petit matin en attendant le bus ou la Kangoo de Mohamed le pêcheur…

…paisiblement assis sur les pierres disposées à cet effet depuis… très longtemps probablement !

Prendre la vie comme elle vient, c’est se laisser attendrir par une famille de moutons qui prend la pause photo…

…alors que l’on va chercher le pain chez Omar, à l’une des deux « supérettes » du village.

Ouassane, c’est la garantie d’un bon accueil, à la Surf house d’Amine et Adil, ou à l’auberge de la Grotte, ou dans la Kangoo de Mohamed le pêcheur… en fait de la part de tous les chaleureux habitants du village.

Ouassane, c’est l’assurance de pénétrer dans un univers coloré à souhait.

C’est avoir le bonheur de partager un thé à la menthe avec Mohamed, Amine ou Jess.

C’est s’offrir le luxe inouï d’apercevoir à chaque fois qu’on lève les yeux de son bouquin, les maisons blanches qui se détachent sur le bleu de l’océan.

C’est pouvoir se reposer dans un univers aux couleurs chatoyantes.

C’est bénéficier des multiples attentions déposées ici et là, au gré des jours et des nouvelles idées, par Amine, Mohamed, ou par un voyageur de passage…

Chez Amine, c’est profiter à chaque instant d’une terrasse avec vue époustouflante sur l’océan et sur le village.

Que ce soit pour un ou deux jours ou pour plusieurs semaines, c’est s’offrir une pause aux mille saveurs.

C’est comme se laisser glisser dans un grand bain d’humanité.

C’est retrouver le goût des relations simples et amicales.

Ici, c’est « only good vibes » sous la houlette du maître des lieux.

C’est tchatcher à l’ombre de la terrasse…

Ou bouquiner, tranquillement installés sous le patio baigné de bleus.

C’est aussi refaire le monde pendant des heures en compagnie de belles personnes venues des quatre coins du monde, Zineb, Ramzi, Esther, Jordi, Khadidja…

C’est partager des bons fous rires en se redisant que nos différences sont l’essence même de notre humanité et que c’est cela qui donne si bon goût à la vie.

C’est s’amuser en observant Amine et Mohamed qui se marrent en battant les tapis de la maisonnée.

Ouassane, c’est se mettre au rythme des pêcheurs et des surfeurs.

C’est réapprendre que chaque jour est différent du suivant et du précédent car l’océan n’aura tout simplement ni la même couleur ni les mêmes vagues.

Ouassane, c’est savoir se poser pour admirer ces vagues qui déferlent avec force le long de la plage.

Ouassane, c’est arpenter les sentiers dans les dunes ou marcher sur la plage des heures durant et profiter du vent qui souffle…

…sur les dunes et emporte avec lui les soucis du quotidien…

…déposant ensuite les fins grains de sable pour dessiner des merveilleuses vaguelettes…

C’est marcher, marcher…

…et arriver là où le désert épouse la mer…

…jusqu’à rencontrer le soleil couchant…

…bref instant magique dont la beauté dure mille ans…

…puis, se retournant pour rentrer au village, c’est saluer la lune déjà haute dans le ciel.

C’est apprécier le calme paisible du soir qui tombe sur la campagne…

Ouassane, sous un magnifique clair de lune, c’est juste féérique…

…et cela permet de se vider l’esprit en rêvassant.

Puis vient le temps de se réjouir devant le feu qui crépite déjà dans la petite cheminée…

… dans une ambiance chaleureuse…

…avec de nombreux petits coins où chaque oiseau voyageur peut se nicher…

…pour tranquillement picorer le repas du soir.

Voici la nuit à Ouassane, qui permet d’apprécier le silence total depuis la terrasse…

…joliment illuminée…

Vient le moment d’aller se reposer dans l’une des chambres au charme typiquement marocain….

…dans un camaïeu de couleurs bleutées, propice au sommeil et aux doux rêves.

Le lendemain, petit déjeuner sous la terrasse…

…en posant le regard sur les mille et une couleurs environnantes…

…et en savourant les derniers détails savamment disposés au petit matin.

Écouter le chant des oiseaux…

…apprécier les fleurs qui s’épanouissent tout autour de soi…

Regarder les cactus qui surgissent des théières…

…offrant refuge aux coccinelles qui s’y baladent en toute confiance.

A Surf House, on fait la cuisine à plusieurs, dans la petite cuisine où ça sent délicieusement bon et souvent, on décide de partager le repas.

On peut s’installer dans le petit coin, juste à côté de la table, sur laquelle sont disposées les panières et échanger quelques mots avec ceux qui cuisinent ou, par la fenêtre, avec ceux qui passent au dehors sur le front de mer.

On vous souhaite maintenant de venir découvrir ce merveilleux village… ou un autre.

… de goûter à ces superbes camaïeu de couleurs…

…de vous poser pour vous laisser capter par ces petites touches de couleurs ici ou là…

… de plonger dans le bleu du Maroc…

On vous souhaite de prendre le temps de prendre le temps comme il vient, de vous reconnecter à la vie dans ce qu’elle a de plus simple et de plus humain.

A vous de vous laisser emporter en toute sérénité, sur un rythme beaucoup plus lent…

Quant à nous, nous rentrons à Paris totalement ressourcés et convaincus qu’il nous faut garder ce rythme plus lent, mais tellement plus juste. Et pour se faire, au Maroc ou ailleurs, il y a de nombreux « Ouassane » qui nous attendent, avec des gens au bon tempo, qui méritent vraiment d’être connus.

Par Jean-Yves et Nathalie