Médiévales de Provins

Provins, terminus ! Nous descendons du train comme la plupart des voyageurs qui l’ont attrapé de bon matin à la gare de l’Est. Nous voici déjà en route vers la ville haute, longue file de parisiens pressés de remonter le temps jusqu’au Moyen-Age.

Après avoir gravi une petite rue, passé le contrôle des billets, et, à peine avons-nous effectué quelques pas dans la Cité médiévale, que décors et personnes costumées nous emportent dans une autre époque.

Nombreux sont ceux qui se sont parés pour participer à l’esprit de la fête, y compris parmi les visiteurs.

Certains font doucement frémir les enfants…

…d’autres les amusent au son des instruments à vent et à cordes, sur un manège artisanal en fer forgé animé par le clown Groom…

…d’autres encore éveillent la curiosité, comme ceux des cuisiniers de la Bételgeuse…

…arborant ici un sourire franc et entrainant…

… tout en arpentant les rues de la Cité haute avec leur saucisse géante.

Sur la place du Châtel, place à l’émotion…

…et au rêve avec Trybu.

Les troubadours donnent envie de danser…

…dans un tourbillon de notes celtiques…

…ou orientales, selon les morceaux, mais toujours avec beaucoup d’énergie !

Superbes costumes…

Rythmes entrainants…

Maquillages envoutants…

Coup de cœur pour ce groupe tout de bleu vêtu, aux accords qui font accourir le monde, et nous donnent envie de parcourir le monde.

Un soin particulier est donné aux décors, on en trouve dans toute la ville.

Ici les célèbres fleurs de lys qui ornent les tentes.

Là, au coin de la rue de la Buffette et de la rue couverte, les guirlandes qui virevoltent…

…et juste en dessous, les piles de crêpes qui attendent les gourmands.

Ici un chevalier croisé…

…là une servante qui attend le chaland.

Partout, de magnifiques bouquets charment les visiteurs du week-end.

En passant devant l’hôtel « Aux Vieux Remparts »…

…des souvenirs reviennent à nos deux amoureux…

…d’un week-end il y a environ 10 ans, que du bonheur !

Un autre croisé qui monte la garde…

alors que devant lui passe une charrette à bras transportant une gente dame ? Un Seigneur ? Un prélat ? Un riche marchand ?

Revenons vers les animations pour croiser une nouvelle troupe de troubadours et leurs vielles superbement ouvragées.

Et voici les célèbres remparts de la cité des Comtes de Champagne…

… et dans les douves, tavernes et banquet…

…artisans et tentes de chevaliers, l’ambiance est au RDV.

Les tentes sont bien arrimées…

les cœurs sont en joie.

Voici l’atelier du potier…

…admirons le travail.

Juste à côté, un atelier de teinture de laine avec les superbes couleurs d’époque.

Et voici qu’arrive la Maisnie de Mont Ferrand, une troupe de militaires…

…composée de vétérans endurcis…

..et de jeunes vigoureux.

Un peu plus loin, des arcs aux cordes bien tendues…

Là, des couronnes de fleurs pour égailler les cheveux des filles.

De retour sur la place du Châtel, le carillonneur d’une autre troupe de saltimbanques s’en donne à cœur joie…

Nos pas nous éloignent quelques instants de la foule pour savourer le calme tranquille de petites rues fleuries.

Magnifiques roses trémières.

Roses délicates…

Roses trémières à nouveau, qui s’harmonisent si bien avec la teinte des vieilles pierres.

et encore des balconnières savamment composées.

Au détour d’une ruelle, nous découvrons la léproserie de Close Barbe…

dont les réfugiés attendent le repas qui cuit tranquillement dans le chaudron.

Passage Rue de la pie…

Enfin arrivés sur le parvis de la collégiale, nouvelle rencontre avec des troubadours, ceux de Sonj qui nous emportent aux confins de l’Orient…

Visite du chantier des bâtisseurs médiévaux, avec les tailleurs de pierres…

…le maitre d’œuvre…

…les charpentiers…

…en train d’équarrir un tronc.

Un peu plus loin, le minutieux travail du tissage mérite un nouvel arrêt…

…et voilà le résultat.

La musique est omniprésente dans la Cité.

Les animations sont nombreuses, ici le démarrage de la grande parade.

… là des produits à déguster.

Mais le temps passe vite et il est grand temps de rejoindre la gare. C’est donc l’estomac bien rempli de bons mets, les oreilles de musiques joyeuses, les yeux de milles couleurs et l’esprit de rêves de voyages que nous redescendons tranquillement vers la ville basse et ses maisons à colombages.

Par Jean-Yves et Nathalie

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