Là où tu m’emmèneras…

Là où tu m’emmèneras, il y aura des rêves nostalgiques de jours d’autrefois, de jours heureux d’un passé où le temps s’écoulait doucement, mais il y aura aussi des surprises et des émerveillements qui feront de ce « jourd’hui » un jour heureux…

Là où tu m’emmèneras, ce sera en train, pour rejoindre de petites gares de campagne, des auberges parfois un peu abandonnées…

…et des hôtels ensoleillés…

…il y aura aussi de petites maisons au charme désuet qui nous feront rêver…

…et qui feront jaillir des souvenirs de l’enfance… la 404 de papa et ses révisions dans les petits garages de campagne.

Là où tu m’emmèneras, il y aura des coins de ciel bleu qui font ressortir le vert pâle des feuilles de chêne de ce début d’été…

Là où tu m’emmèneras, il y aura des papillons colorés et des fleurs…

…des papillons qui butinent et des fleurs qui accueillent.

Ce sera le goût sucré de l’origan…

…des scènes tout en délicatesse…

…la fragilité d’une aile aux couleurs pastels.

Là où je t’emmènerai, il y aura de jeunes marguerites se mariant avec de vieux outils d’un passé industriel où le chemin qui conduisait vers le progrès était de fer.

Et là où je t’emmènerai, il y aura aussi des petits coins où se poser pour un déjeuner sur l’herbe…

…où, comme les papillons, déguster la saveur de l’origan…

…sur une tartine de pain-tomate arrosée d’huile d’olive.

Là où je t’emmènerai, il y aura du temps pour lire en pleine nature…

…nature si paisible et si fragile, dont nous sommes…

Là où tu m’emmèneras, il y aura des oiseaux qui chantent au-dessus de nos têtes…

…des fleurs champêtres tout autour de nous…

…des insectes qui butinent…

…et qui nous rappellent que la vie est le plus beau des cadeaux.

Là où tu m’emmèneras…

…il y aura des coquelicots et des épis de blés dorés, prêts pour la moisson…

… et puis de l’avoine folle dont les grains virevoltent comme nous dans le vent…

Là où tu m’emmèneras, on aura du temps pour se retrouver, que ce soit sur un quai de gare ou sur un tandem…

Il n’aura pas besoin d’aller loin pour redécouvrir qu’il y a toujours du bonheur à être ensemble lorsqu’on se met au rythme paisible d’un dimanche de début d’été… il suffira de voyager un peu… de se laisser porter par la rêverie… et de rallonger le présent – une fois n’est pas coutume – en l’étirant du côté du futur… Là où tu m’emmèneras… qu’est-ce que nous étions bien !

Par Nathalie et Jean-Yves

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Avatar de jocelynmeurice jocelynmeurice dit :

    Ma chère Nathalie quel beau message d’amour !!!
    A bientôt, j’espère ! Pour info, je suis en congés la 1ère quinzaine d’août. Bises et toujours + loin 🙂

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