Pashupatinath, une parenthèse dans le monde…

Rejoindre le sanctuaire hindouiste de Pashupatinath, c’est pénétrer dans un monde à part. Pour y entrer, il faut d’abord traverser la rivière sacrée Bagmati et quitter la bouillonnante Katmandu.

Puis il faut prendre un peu de hauteur. Sur le chemin, il suffit de se retourner pour découvrir la vallée de Katmandu qui s’étend au pied de la colline en dévoilant ses multiples couleurs.

Pour se repérer, on peut chercher des lieux auxquels accrocher le regard. Voici le Bodnath qui émerge de la cité.

Mais continuons à grimper et à sillonner entre les nombreuses chaityas, ces petites chapelles disposées comme de petits îlots de crème chantilly.

Au détour d’un chemin, une chapelle permet de se remémorer que, quelque soit le lieu où l’on habite sur cette planète, nous avons tous été marqués par le Covid qui a ainsi créé une forme d’expérience commune à tous les peuples.

Au sommet de la colline, on peut apercevoir tous les sanctuaires et aussi les lieux où se déroulent les crémations, au bord de la rivière.

Entrer à Pashupatinath, c’est accepter de se laisser conduire dans une autre dimension. C’est accepter de prendre le temps qu’il faut pour comprendre ce qui s’y déroule. C’est aussi l’occasion de se laisser porter et de donner libre-court à la méditation et à l’imaginaire.

Déambuler dans le sanctuaire, c’est faire un chemin intérieur qui sera ponctué de multiples rencontres, comme de croiser un sadhu entrain de nourrir un des nombreux singes qui vivent ici…

… comme de croiser un singe qui vient de chaparder chez le marchand des barbes à papa, en deux temps trois mouvements.

Pashupatinath, c’est à la fois côtoyer la mort et se laisser emporter par la valse de la vie et des couleurs qui surgissent de partout.

Le sacré rejoint le moderne, et c’est naturellement qu’on s’arrête quelques instants pour prendre quelques clichés des Sadhus qui vivent sur le site… et qui en vivent, grâce entre-autre, aux offrandes qu’on leur laisse pour les prendre en photo !

Et ils se prêtent avec plaisir à la photo qui sera typique… ou pas.

Descendre les marches et se diriger tranquillement vers les ghâts où ont lieu les bains rituels et les crémations, c’est accepter de se laisser déboussoler et de ne pas ressortir tout à fait pareil que lorsqu’on y est entré.

Voici le temple de Pashupati, avec sa pagode à double-toit en or qui date du XVIIIème siècle et qui, de toute sa majestuosité, domine l’autre rive.

En voici l’entrée, interdite aux non hindouistes, mais il n’est pas interdit de flâner devant, parmi les nombreux pèlerins.

Il y a de la joie de vivre ici…

… et ça donne le sourire, même si les jambes fatiguées nécessitent de faire une petite pause.

Première rencontre d’une femme Sherpa… comment ne pas rester quelques instants un peu interloqués et très admiratifs ?

Visite du sanctuaire terminée, c’est le retour dans le tourbillon des rues…

… où se croisent toutes sortes de véhicules.

On peut aussi choisir, en se dirigeant vers le quartier du Thamel, de faire une pause dans le « Dreams Garden » qui porte bien son nom de « Jardin des rêves »…

… et profiter alors d’un autre moment hors du temps, tout en restant à deux pas de la rue, au milieu de la cité.

Just enjoyed it !

Puis l’on ressort pour croiser sur chaque trottoir de nombreux marchands de pani puri, ces petites boules à farcir…

… et découvrir avec étonnement que Katmandu est sans aucun doute le plus grand store de matériel de trekking et d’alpinisme au monde…

… avec la plus grande offre de couleurs disponibles, en vente ou en location !

Le drapeau Népalais, si différent des drapeaux habituels, en vente partout…

… ainsi qu’une multitude de bols chantants.

Les couleurs bigarrés que l’on trouve partout, dans les temples et dans les rues, comme dans les plus petites échoppes.

Mélange déroutant de beauté et de crasse accumulée. La perfection au milieu du plus grand des fouillis.

A chaque coin de rue le fumet des épis de maïs qui grillent.

Se laisser entrainer dans une atmosphère particulière.

Etre saisi par la beauté d’un coucher de soleil sur une pagode, en plein centre ville.

Tomber sous le charme du marché tibétain situé au bout du Thamel.

Accepter de s’étonner de tout ou…

… de rien, si ce n’est de la gentillesse extraordinaire des habitants.

Et en fin de soirée, aller faire un tour à l’hôtel Utse, le premier restaurant tibétain à avoir ouvert à Katmandou..

Le voici tel qu’il était en 1971.

Et savourer un délicieux repas tibétain…

… avec les célèbres et fameux momos.

La famille qui gère les lieux aime choyer ses clients… on se sent emporté dans un élan de bienveillance.

Par Nathalie et Jean-Yves

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