Ce matin, sortir pour une marche iodée sur le port. Traverser la place Orson Wells et se délecter du ciel bleu souiri à nul autre pareil. Inspirer une grande bouffée d’air marin en approchant du port.

Admirer un instant le vol des mouettes au-dessus des pêcheurs.

Monter à la Skala du port pour prendre un peu de hauteur et constater que la ville au loin est toujours aussi belle et majestueuse face à l’océan.

Se réjouir en regardant les barques d’un bleu qui rappelle celui du ciel d’Essaouira, paisible et sans nuage.

Apprécier le travail des peintres qui au fil des années luttent contre les éléments, pour que les barques se confondent toujours avec le ciel bleu soutenu.

S’émouvoir un moment sur les dangers encourus par les pêcheurs, car la mer a ses humeurs.

Se laisser glisser dans la vie qui s’installe et démarre tranquillement sur les quais, avec le retour des pêcheurs.

Rester là à savourer le temps qui passe en regardant les hommes qui reviennent après une bonne pêche et qui se préparent à revenir sur terre. Puis, tout comme eux, se décider à rentrer, à travers les petites ruelles et, s’amuser de constater que le bleu souiri a conquis la ville, bien au-delà du port. Mais ça c’est une autre histoire…

Pour découvrir le post précédent de cette série « Un jour, un ailleurs »: https://nathjy.travel.blog/2020/11/02/mediter-au-petit-matin-au-bord-du-lac/

Par Nathalie