L’Egypte, le Caire, le Nil… sans les pyramides !

Décembre 2009, juste entre Noël et le Nouvel An, débarquer à l’aéroport du Caire et rejoindre la ville à bord d’un taxi noir et blanc comme un damier. Oublier les conventions européennes de conduite, oublier les indications que l’on vous a données parce que le chauffeur ne comprend pas ce que vous lui dîtes. Se retrouver en pleine nuit, en plein milieu d’un quartier qui n’est pas du tout celui que vous lui avez indiqué. Réussir par miracle à atteindre votre destination vers 4 heures du matin.

Après avoir dormi quelques heures, se pencher à la fenêtre de l’appartement, dans lequel une amie vous accueille pour les quelques jours qui précèdent la mission, pour laquelle vous êtes ici, au Caire.

Tomber immédiatement sous le charme du Nil, même si celui-ci, pudique, se cache sous un voile de pollution perpétuelle.

Regarder de l’autre côté de la rue et comprendre qu’ici la vie jaillit de partout. Se sentir tout à la fois dépaysé et bien à sa place.

Sortir pour rejoindre la ville moderne.

Être subjugué par ce va-et-vient permanent.

Admirer la circulation dans laquelle se fondent tout aussi bien les charrettes menées par un âne que les bus ou les véhicules ultra-modernes.

Appréhender la poussière partout présente puisque la pluie a depuis longtemps cessé de tomber sur le Caire.

Apprendre à traverser la rue en fermant les yeux et sans prendre le temps de réfléchir.

Arriver enfin sur les berges du Nil.

Se perdre face à l’immensité qui s’étend devant vos yeux grands ouverts.

Se prendre au jeu et faire un tour en felouque pour s’imprégner totalement de la magie du Nil.

Se sentir tout petit au moment où la voile trapézoïdale de la felouque se déploie. Si majestueuse, elle semble se jouer des grands hôtels qui resteront à jamais sur la berge tandis qu’elle ira voguer sur le Nil.

Plonger dans ce bain de lumière.

S’extasier devant la valse des voiles des felouques et des dahabieh enfin déployées sur l’horizon.

Écouter la profondeur du silence et oublier la vie trépidante qui continue sur les rives.

Être apaisé tout en sachant que demain la grande aventure commence, mais ça c’est une autre histoire qui viendra en son temps sur ce blog…Une histoire à dormir sur un trottoir encerclé de policiers égyptiens casqués et pas franchement avenants, durant toute une semaine devant l’ambassade de France…

Par Nathalie

N’hésitez pas à laisser un commentaire, à partager une émotion, à livrer vos impressions…et si vous voulez découvrir le post précédent de cette série « Un jour, un ailleurs », RDV sur :

https://nathjy.travel.blog/2020/11/18/somanathpur-une-feerie-de-sculptures/

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Avatar de Leycuras Leycuras dit :

    J ai connu en 2002 et je me souviens traverser une rue en fermant les yeux !!!c est bien vrai !!entre les pyramides je me souviens si bien de la circulation !!

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