Essaouira, une histoire d’amour entre l’homme et la mer…

« Un jour, une découverte » : le temps de l’espoir, en route vers 2021… Comme elle est belle notre planète ! J-4

Dans le petit matin naissant, saisir depuis la Skala du Port, les premiers soubresauts de la ville qui s’éveille au son des vagues et au cri des mouettes.

Ne rien distinguer des contours de la cité dans la brume. Se demander qui de la mer ou de la ville empiète sur l’autre car à cette heure matinale, nul ne saurait le dire.

A moins qu’une mouette ne dévoile ses secrets, Essaouira reste mystérieuse et ne se livre qu’à ses amoureux.

Ici mouettes et goélands peuvent raconter les moindres détails de la vie dans et hors de la Mogador. Ils scrutent sans fin la ville et la mer depuis tant d’années.

Dans un ballet incessant, ils balayent l’enceinte des murailles et en connaissent les plus infimes intrigues.

Parfois arrogants, parfois indifférents, ils surveillent chaque jour les moindres confidences.

Attention, il se passe quelque chose du côté de la Skala de la Kasbah.

Les goélands se regroupent sur les rochers et contemplent le spectacle qui se fait attendre.

Du côté des iles Purpuraires, on entraperçoit maintenant le discret mouvement des pêcheurs à pied suivi de peu par celui des chalutiers.

Du côté des quartiers industriels, on découvre la mer qui ne cesse de montrer sa force.

Et soudain au détour d’un regard…

… on voit le jour qui se lève sous la houlette des vagues.

Sur les remparts et les rochers en contrebas, on distingue plus nettement les promeneurs du matin.

On peut alors apprécier la vue sur les contreforts de la cité qui font face à la mer depuis le XVIIIème siècle.

Il est maintenant temps de contempler les îles Purpuraires…

…d’admirer la danse sans fin des vagues sur l’horizon…

…de saisir au vol la canne du pêcheur assis sur l’écueil.

Puis délicatement oser être témoin d’une histoire d’amour, qui se renouvèle chaque jour, entre la cité et la mer…

…entre les rochers et le bouillonnement de l’océan…

…entre le roc et les pêcheurs…

…entre la mouette et les brisants…

…entre le soleil et la terre…

…entre l’homme et la mer.

Par Nathalie

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Avatar de Amal Amal dit :

    C’est la mer qui prend l’homme tatata🎼🎼🎼

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