Voyages imaginaires, culinaires, sensoriels ou culturels… On campe le paysage, le personnage, le contexte… à vous de rêver et d’imaginer la suite…

Alors qu’on ne l’attendait plus, la voici qui s’annonce dès l’aube par un soleil rougeoyant d’un bout à l’autre de la ville. Les réseaux sociaux s’enflamment subitement pour relayer ces couleurs inattendues d’un petit matin de janvier.

A peine une heure plus tard, la voici qui se déploie sur la ville. Tout d’abord discrète, elle dépose un infime voile sur les bancs parisiens.

Elle laisse ensuite un fin duvet sur les feuilles disséminées deci delà, parfois même dans des endroits quelque peu incongrus.

Encore un peu plus tard, la voici qui étend son blanc manteau sur les bosquets…

…et même au cœur des branchages de la rue Bezout.

Les petites baies rouges tentent dans un premier temps de résister et espèrent bien rester visibles sous cette nouvelle cape toute blanche.

Petit à petit Dame Nature conjugue les couleurs pour nous offrir le plus beau des spectacles.

Nous voici maintenant tout excités comme des enfants face aux merveilles qui se déploient en quelques heures sous nos yeux.

Ses flocons brillent de mille feux et couvrent délicatement les baies rouge vif.

Les feuilles la recueillent comme chaque année et se laissent recouvrir délicatement.

Les vélos se reposent dans les parkings tandis qu’elle se dépose sur leur selle et dans tous les interstices.

Le boulevard René Coty se pare lui aussi de sa tenue immaculée pour un temps.

Le Lion de Denfert quant à lui frisonne quand elle se pose sur son dos et s’insinue entre les poils de sa crinière.

Le nouveau musée de la Libération se remémore soudain des hivers bien plus rigoureux.

Les arbres du boulevard Arago lui offrent une haie d’honneur.

Tout au long de la ligne du bus 38, elle s’invite ici ou là et fait la nique à la grisaille parisienne.

Sur la cime des sapins de l’hôpital St Vincent de Paul, la voici maintenant bien installée.

L’Institut d’Art et d’Archéologie, du haut de ses briques rouges espère résister encore quelques temps avant d’être enseveli.

Dans les allées du Jardin du Luxembourg, certains jeunes parisiens la découvrent pour la première fois et ne résistent pas à jouer avec elle, offrant ainsi quelques tâches de couleurs au cœur de ce tapis tissé de blanc à l’infini.

Dans le lointain, les deux grandes Dames semblent soudain surprises et font leur maximum pour ne pas disparaitre aux yeux des habitués.

On croit un temps avoir perdu l’une d’entre elle depuis le bassin du Sénat…

…mais la voici qui resurgit de derrière le rideau de flocons dans le ciel de Paris.

Les allées se vident pour laisser le tapis immaculé intact le temps d’un après-midi.

Certains habitués se réfugient dans le kiosque pour l’admirer un temps.

Quelques passants audacieux tentent de se distinguer et s’en vont sillonner les allées offrant avec leur manteau noir un contraste sur ce manteau blanc.

Place de la Sorbonne la voici qui s’immisce maintenant discrètement sur les terrasses.

Déposant son fin duvet sur les luminaires, les toitures, invitant aux glissades, recouvrant les bancs et les devantures, voici que la neige s’est immiscée sur Paris, cherchant sans aucun doute à nous distraire pour quelques heures au moins et à nous faire oublier les tracas du moment.
Par Nathalie
J’ai beau connaître cette magie, elle m’émerveille toujours autant et, surtout, me donne l’esprit badin 😉
Bons baisers, ma chère Nathalie, et à bientôt, si on trouve un but commun de promenade !
Toujours plus loin.
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Aaah… je t’attendais au tournant 😉 Mille mercis Nathalie de nous offrir un nouveau regard sur le monde qui, grâce à toi, devient chaque jour un peu plus agréable…
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La vie en blanc !
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