« Un jour, une découverte » : voyage à la rencontre de lieux enchanteurs et vers plus de lumière pour ensoleiller 2021… ! Porte ouverte sur les ballades parisiennes ! J-19″

Puisqu’il est décidément trop compliqué d’aller se promener en Inde par les temps qui courent, puisqu’il pleut ce matin sur Paris, il devient urgent d’aller faire un tour du côté du quartier Indien, aux environs de la gare du Nord. 

Commencer par une virée dans le passage Brady. Le seuil de la galerie à peine franchi, être saisi par le dépaysement, se laisser bercer dans les bras de l’Inde .

Le Palais de Pondicherry puis le Palais des Rajpouts sur la droite, le Little India ou encore le Trésor du Kashmir sur la gauche et enfin vers le fond de la galerie,  la célèbre  boutique Velan. 

Se faufiler entre les étoffes de soie chamarées. Virevolter entre les symboles partout présents.

Se glisser à l’intérieur du magasin, et se laisser bercer par la musique et les chants indiens. S’imprégner des nouvelles sonorités des échanges, qui se font en hindi, entre les commerçants. Être happé par les décors aux milles couleurs.

Au rayon des confitures, s’extasier face à toutes les sortes de fruits exotiques qui transportent avec eux les rayons du soleil jusqu’en plein cœur du magasin.

Sur les étals de conserves, se laisser emporter par les noms des mets qui font immédiatement saliver : Madras, Massala, Rogan Josh, Balti, Biryani … En moins de 20 minutes, se trouver propulsé aux confins de l’Inde sans même avoir pris l’avion.

Découvrir un Pav Bhaji de Mumbaï ou un dalh de lentilles à la crème. Des senteurs d’épices et d’encens flottent entre les rayons pour le plus grand plaisir des visiteurs et  offrent une plongée instantanée en plein cœur de Delhi, de Mumbaï, de Kochi ou d’une autre ville de ce pays aux milles saveurs.

Après avoir acheté des graines d’ajwain pour préparer des pakoras, poursuivre le périple vers la rue du Faubourg St Denis.

Même si les restaurants sont fermés pour la plupart d’entre eux, la vie fourmille, se faufile partout, grouille et déborde sur les trottoirs et dans les échoppes aux couleurs chatoyantes.

Dans les multiples boutiques de la rue Cail, trouver des légumes au noms enchanteurs … comme les gombos ou vendekaï…

… aux formes étonnantes comme les goyas ou pavakkaï. Ces légumes verts en forme de concombre boutonneux…Appelées aussi dans certaines régions de l’Inde; Karela, quelque soit leur nom, ces courges ont la particularité d’être toujours amères… Se remémorer que tous ces légumes n’ont jamais réussi à trouver leur traduction en occident, ce qui fait beaucoup rire nos amis indiens !

D’autres légumes sont de plus petites tailles comme les Kovakkaai ou aussi nommés Parwal. Il s’agit en fait de petites courges lierre. On les appelle aussi « légumes bizarres » mais quelque soit leur nom, elles sont délicieuses quand elles sont cuisinées avec une sauce au yaourt.

Enfin, s’enthousiasmer pour les aubergines de belles couleurs . Aussi baptisées Baigan, elles sont succulentes que ce soit en bharta (purée) ou en pakora (beignet).

Découvrir enfin des feuilles de poivrier et des feuilles de bananiers pour le service des célèbres thali.

Ne pas oublier, les non moins célèbres piments sans lesquels la cuisine indienne ne serait pas la cuisine indienne.

Se faufiler entre les étals chargés de lychees en provenance de l’Île Maurice, petit clin d’œil pour Grégoire et Amandine !😉

Aller faire un tour dans les boutiques d’ustensiles à la recherche de katori et de timbales en cuivre.

S’amuser de retrouver ici aussi les guirlandes de fleurs aux couleurs safranées, offrandes pour les multiples dieux.

Ne pas pouvoir résister à l’attrait des couleurs et s’enflammer pour la multiplicité des étoffes aux teintes toutes plus vives les unes que les autres. Un festival pour nos sens comblés en cette fin de journée.

Entrer dans une boutique bariolée et surchargée de babioles en polychromie.

Être totalement emballé à la vue de toutes ces petites clochettes et guirlandes multicolores. Sillonner entre les rayons gorgés de couleurs jusqu’à en avoir le tournis.

Imaginer quelques instants la féerie des mariages indiens en sari, sherwani ou kurta aux teintes chatoyantes et bigarrées.

Remonter en vélo dans le Quatorzième et déguster enfin une boisson dans les jolies timbales de cuivre. Être tout à fait comblé d’avoir pu, le temps d’une journée, s’immerger dans l’univers indien à deux tours de pédales d’ici.

Par Nathalie