
Rappelez-vous, vous vous êtes joints à moi sur le chemin du travail et nous nous sommes quittés alors que nous arrivions à l’arbre fleuri marquant l’extrémité du jardin partagé de la rue de Coulmiers… si cela ne vous dit rien, c’est que vous prenez le chemin en cours, alors soyez la-le bienvenu-e pour la suite de cette marche. Mais si vous souhaitez faire le parcours depuis le début, rendez-vous sur https://nathjy.travel.blog/2021/05/03/au-petit-matin-tout-en-cheminant-du-14eme-au-15eme-1ere-partie/. Pour ceux qui continuent, en avant !… Quel est donc cet étrange banc de l’autre côté de l’avenue Jean Moulin ?…

Pour ceux qui n’ont pas deviné, voici un indice : nous sommes juste au-dessus de la petite ceinture…

…et voici qu’en nous penchant par-dessus le parapet nous l’apercevons qui réapparaît. Continuons de la longer, cette fois-ci par la gauche, en entrant dans la rue Auguste Cain…

…dans laquelle nous croisons un reste de vélo oublié-là, tout dépouillé.

Un peu plus loin, des ouvriers sont au travail, qui « décroutent » le trottoir en vue de sa restauration.

Ils sont en train d’ôter un banc qui, rassurez-vous, a depuis retrouvé sa place sur le trottoir tout neuf.

Au croisement de la rue des Plantes, alors que commence la rue Giordano Bruno… quelle est cette étrange scène… un gilet jaune égaré mettant une contravention à un tricycle mal garé ?!? Approchons-nous !

Rien de tout cela : seulement un « tricycliste » en train de tirer le portrait de son passager canin.

Une jungle en plein Paris ? Non, toujours la petite ceinture, photographiée à travers le grillage de la rue Giordano Bruno que nous sommes en train de remonter.

Un peu plus loin, sur la droite, une glycine nous rappelle que le printemps est là, et une Fiat 500 nous donne quelques envies d’évasion en Italie !

Au bout de la rue Giordano Bruno, à gauche toute ! Nous voici maintenant la rue Didot. Sur la droite, on distingue une entrée surprenante…

…avec des panneaux partout…

…c’est l’entrée du Campus Didot (ancien hôpital Broussais)… et de nombreuses vénérables institutions, logées dans les vieux bâtiments d’un ensemble qui voisine avec l’hôpital St Joseph, l’hôpital Sainte-Marie, la Maternité Notre-Dame du Bon Secours et l’hôpital Léopold Bellan, rien que ça !

Dans la rue Didot, un petit coup d’œil à gauche. Voici l’entrée qui descend à la petite ceinture, et à droite toute…

…pour entrer dans la rue des Arbustes…

…avec ses jardins aménagés au-dessus de la petite ceinture afin de donner un peu de vert et d’espace aux habitant des grands ensembles qui s’élancent vers le ciel bleu.

Ici, c’est pour les sportifs.

Là, à gauche, un bâtiment industriel d’une autre époque (en fait, il s’agit de l’ancien incinérateur de l’hôpital Broussais), qui nous rappelle qu’avant d’être une ville de logements et de bureaux, Paris était une ville d’ateliers et d’usines.

Encore une curiosité, mais qu’est-ce que cela peut bien être ?

Un jeu de billes ! Magnifique… mais je n’ai jamais vu d’enfants y jouant aux billes, ce n’est plus à la mode. Mais ne nous inquiétons pas, leur imagination est telle qu’ici, c’est la face cachée de la lune… ou bien encore un champ de bataille, à moins que cela ne soit juste un endroit pour courir, bondir et oublier l’école !

Caché derrière une poubelle – désolé, je file au boulot, et je suis déjà un peu en retard, ce qui n’est pas idéal pour le cadrage ! -, un de ceux qui nous rappellent que les magnifiques massifs ne se font pas tout seul. Bravo les jardiniers !

A gauche : des WC. A droite : une sorte de cabane, approchons-nous…

…c’est la cabane à outils d’un autre jardin partagé.

Et le voici avec ses petits carrés…

…dont certains sont déjà remplis de fleurs…

…d’autres d’aromates…

…mais surtout avec encore beaucoup de place pour les plantations à venir, dès que les saints de glace seront derrière nous.

Un autre espace détente…

…avec l’un des équipements publics que je préfère : une boite à livre !

Elle est presque vide et je la plains… mais sitôt que c’est plein, elle se vide rapidement tant les lecteurs sont nombreux dans ce coin !

Nous reprenons notre marche au milieu des massifs et des pelouses arborées… mais au loin, trois silhouettes semblent nous barrer le passage… Aïe, aïe, aïe… qu’est-ce que cela ?… nous le saurons dans la troisième partie de notre marche.
Par Jean-Yves
Suite de la marche : https://nathjy.travel.blog/2021/06/14/au-petit-matin-tout-en-cheminant-du-14eme-au-15eme-3eme-partie/
Suspens on ne peut pas passer ?
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Merci de nous faire découvrir cette diversité même si on a maintes fois foulé les trottoirs de ces rues du 14.
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