Ecrire sur les amours, sur les héros du XIVème et du quotidien, sur le monde, ses travers et ses merveilles…

Tout a commencé il y a un an au gré de mes flâneries dans le 14ème.

Mes pas m’avaient menée dans de petites rues au charme si paisible.

Rue de la Tombe Issoire, j’étais tombée, par le plus grand des hasards, sur l’atelier 62.

Aujourd’hui, assise face à ce bel arc-en-ciel, je réalise le chemin parcouru depuis cette découverte.

Toutes ces heures passées à écrire, à essayer de décrire, à tenter de vous faire entrevoir la beauté du monde, la richesse des personnes côtoyées dans mon quotidien.

Tous ces voyages durant lesquels, je n’ai levé le bout de mon nez qu’en arrivant dans la gare Montparnasse.

Tous ces mots griffonnés sur des carnets, dans des cahiers, sur des tablettes de TGV pour tenter de rendre hommage à des hommes et des femmes que j’admire…

…pour vous faire appréhender les muses et les jardins de Paris.

Tous ces stylos usés, abandonnés pour vous dire la bonté de certains…

… et révéler l’engagement de quelques amis pour la planète, la biodiversité, le monde tout simplement…

Toutes ces pages imprimées sur des imprimantes parfois à bout d’encre…

…pour vous raconter une belle histoire d’amour entre les lignes.

Toutes ces heures masquées, à taper sur un clavier d’ordinateur…

pour vous faire aimer nos héros du quotidien…

pour vous aider à décoller le nez du macadam et entamer un brin de causette avec nos commerçants de quartier…

Toutes ces feuilles empilées…

pour vous faire goûter à la joie et vous partager nos étonnements du bout du monde.

Tous ces petits carnets achetés dans les papeteries du quartier…

pour vous emmener vous reposer au soleil de l’autre côté de l’océan.

Toutes ces pochettes soigneusement classées mois après mois…

pour vous faire vibrer sous la brise légère d’Essaouira…

Toutes ces feuilles parfois mélangées, parfois disposées dans un ordre différent…

pour vous faire toucher du doigt l’émotion que l’on ressent devant un coucher de soleil en compagnie des pêcheurs de Cochin.

Tous ces moments de flou, de doute, d’envie d’arrêter et d’en rester là…

pour vous permettre de faire un peu plus connaissance avec celui sans qui la vie ne serait pas la même. Celui qui m’accompagne au jour le jour et qui partage avec moi, les engagements, le quotidien, les errances et les plus beaux des voyages.

Toutes ces pages cornées, raturées, barrées…

pour réussir à retranscrire avec des mots, le bonheur de prendre un verre ou un repas au Certa et la joie d’échanger quelques mots avec Aymeric.

Tous ces mots dactylographiés, couchés sur le papier…

pour vous faire vibrer sur les plus belles rencontres humaines.

Tous ces mots scribouillés pour dénoncer les injustices…

et parcourir ensemble les rues de ce quatorzième que j’aime passionnément.

Toutes ces minutes, pour énoncer, dresser, forger des lieux…

comme la place du marché aux grains nichée au coeur de la Médina d’Essaouira.

Tous ces mots orthographiés, transcris, posés, exposés à vos yeux…

pour exprimer des amitiés du bout du monde.

Toutes ces feuilles remplies d’histoires du bord du monde comme des bouquets de fleurs que l’on effeuille avec le temps…

pour vous faire goûter à l’aventure italienne.

Toutes ces lignes qu’il faut reprendre, replacer à maintes reprises…

pour y glisser le piment de la vie…

…la beauté et la douceur d’un bouquet de roses…

Toutes ces petites nuits passées à écrire ensemble…à corriger…à relire les mots de l’autre…

pour révéler la beauté d’un tisserand rencontré au milieu du désert du Thar.

Tous ces mots tartinés, pondus, transcrits…

pour vous faire entendre le cri des mouettes au-dessus de la Skala du port.

Tous ces mots envolés…

pour vous faire goûter la fraîcheur des ruelles d’un petit village italien à l’heure où le soleil frappe sur les murs.

Toutes ces heures à chercher le mot juste. Celui qui dira exactement les choses et qui sonnera bien…

pour vous faire appréhender le goût de la cuisine d’Umberto.

Toutes ces pétales de feuilles et de mots…

pour vous entrainer dans la danse du monde, si vite, si fort que la tête vous en tournera.

Toutes ces petites choses insignifiantes qui ont pris du relief quand on les a couchées sur le papier…

Bref, toute cette histoire qui n’aurait jamais commencé et qui ne serait pas arrivée à son terme sans une rencontre. La rencontre avec l’Atelier 62 et surtout avec Daphné qui nous a communiqué son énergie et sa fougue pour aller au bout de l’aventure ! A suivre…

Par Nathalie

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3 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Anonyme dit :

    Oups mon commentaire s est efface !je voulais tout simplement dire merci pour tous ces mots qui pensent chaque semaine nos maux avec ce fichu covid et toutes ses conséquences grave à vous on a gardé un lien social ce lien qui nous relie les uns aux autres et sans ce lien on est rien !!!donc grand grand merci !!!!

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  2. Amal dit :

    Merci Daphné l’accoucheuse sans douleur

    Aimé par 1 personne

  3. Daphné dit :

    Bravo Nathalie – et bravo Jean-Yves aussi !-;) – pour ces mots, ces pages qui te ressemblent tant ! Je suis à la fois émue et fière d’avoir pu t’accompagner tout au long de celle belle aventure… qui ne s’achève pas mais ne fait que commencer 😀 Encore merci pour ton enthousiasme, ton écoute et ta confiance. Et encore BRAVO !

    Aimé par 1 personne

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